Résumé :
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Certains hantavirus associés aux rongeurs sont responsables annuellement, selon le pays, de quelques cas d'infections humaines à plusieurs milliers, de gravité variable, parfois mortelles. Cette zoonose se traduit par deux types de syndromes connus sous le nom de fièvre hémorragique à syndrome rénal (FHSR), causée principalement par des hantavirus de l'Ancien Monde (Europe et Asie), et syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) dû essentiellement à des hantavirus du Nouveau Monde (Amériques). Quelle que soit la forme clinique de l'infection, son diagnostic biologique repose avant tout sur une analyse sérologique mettant en évidence des anticorps spécifiques, présents dès les premiers jours suivant l'apparition des symptômes, et des trousses de sérodiagnostic sont commercialisées. L'ARN viral peut être décelé par RT-PCR dans les prélèvements précoces de sérum ou de plasma et permet ainsi d'identifier l'espèce virale à l'origine de l'infection. Le virus est détectable à partir du premier jour de la maladie et pendant une à plusieurs semaines selon les espèces et les lignées au sein d'une espèce, alors même que les anticorps sont déjà produits. Cependant, la grande diversité intra- et inter-espèces des hantavirus associée à la faible charge virale sanguine rendent le diagnostic moléculaire peu aisé, et aucune trousse commerciale de diagnostic n'est disponible sur le marché. (Source éditeur/auteur)
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